- EAN13
- 9782246813224
- Éditeur
- Grasset
- Date de publication
- 11/01/2023
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Grasset 22,00
Le roman de Christophe Donner commence en 2020, quand il fait la connaissance
d’un oligarque russe, Otto Zorn, magnat du numérique et grand collectionneur
d’art conceptuel qui lui achète l’ensemble des fichiers vidéo du roman qu’il
est en train d’écrire. Ces milliers d’heures d’enregistrement, capturées par
un des logiciels de son ordinateur, contiennent ainsi l’intégralité du
processus de création de l’écrivain. L’oligarque et l’écrivain viennent de
créer le plus gros NFT (Non-funginble token) littéraire de la jeune histoire
du métavers.
Ce livre n’est autre qu’une suite de La France goy pendant l’entre-deux
guerres, avec une spirale qui tourne autour de trois axes : l’axe familial
(le Dr Henri Gosset, arrière-grand-père de l’auteur), l’axe Léon Daudet et son
fils Philippe (dont Henri Gosset fut le médecin), l’axe Pétain/De Gaulle.
Trois histoires oedipiennes où des fils tuent des pères…
Christophe Donner nous explique ici pourquoi Léon Daudet, le fondateur de
L’Action Française, leader charismatique de l’extrême droite, royaliste,
antisémite, antidreyfusard incorrigible, élu député de Paris, n’est jamais
devenu le Mussolini, le Franco, le Hitler qu’il ambitionnait de devenir. Il
raconte comment c’est le fils de Léon Daudet, Philippe, alors âgé de 14 ans,
qui va briser cette ambition. Au terme d’une fugue des plus insensée,
l’adolescent décide d’aller assassiner son père Léon Daudet en criant Vive
l’anarchie ! Armé d’un revolver, il renonce en chemin et se tire une balle
dans la tête. Mais par ce geste sidérant, sacrificiel, Philippe aurait sauvé
les Français d’un fascisme européen qui, au milieu des années 20, n’aurait
rien eu à envier à celui de ses voisins.
Ce livre virtuose frappe à la porte d’une histoire de France qui n’avait
jamais été racontée de cette façon. Quant à savoir ce que faisait la grand-
mère maternelle, à demi-nue, sur le bureau du Général, c’est le suspens par
lequel l’auteur finit de tisser son intrigue, et maintient son mécène, et ses
lecteurs, en haleine.
d’un oligarque russe, Otto Zorn, magnat du numérique et grand collectionneur
d’art conceptuel qui lui achète l’ensemble des fichiers vidéo du roman qu’il
est en train d’écrire. Ces milliers d’heures d’enregistrement, capturées par
un des logiciels de son ordinateur, contiennent ainsi l’intégralité du
processus de création de l’écrivain. L’oligarque et l’écrivain viennent de
créer le plus gros NFT (Non-funginble token) littéraire de la jeune histoire
du métavers.
Ce livre n’est autre qu’une suite de La France goy pendant l’entre-deux
guerres, avec une spirale qui tourne autour de trois axes : l’axe familial
(le Dr Henri Gosset, arrière-grand-père de l’auteur), l’axe Léon Daudet et son
fils Philippe (dont Henri Gosset fut le médecin), l’axe Pétain/De Gaulle.
Trois histoires oedipiennes où des fils tuent des pères…
Christophe Donner nous explique ici pourquoi Léon Daudet, le fondateur de
L’Action Française, leader charismatique de l’extrême droite, royaliste,
antisémite, antidreyfusard incorrigible, élu député de Paris, n’est jamais
devenu le Mussolini, le Franco, le Hitler qu’il ambitionnait de devenir. Il
raconte comment c’est le fils de Léon Daudet, Philippe, alors âgé de 14 ans,
qui va briser cette ambition. Au terme d’une fugue des plus insensée,
l’adolescent décide d’aller assassiner son père Léon Daudet en criant Vive
l’anarchie ! Armé d’un revolver, il renonce en chemin et se tire une balle
dans la tête. Mais par ce geste sidérant, sacrificiel, Philippe aurait sauvé
les Français d’un fascisme européen qui, au milieu des années 20, n’aurait
rien eu à envier à celui de ses voisins.
Ce livre virtuose frappe à la porte d’une histoire de France qui n’avait
jamais été racontée de cette façon. Quant à savoir ce que faisait la grand-
mère maternelle, à demi-nue, sur le bureau du Général, c’est le suspens par
lequel l’auteur finit de tisser son intrigue, et maintient son mécène, et ses
lecteurs, en haleine.
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